Résumé
Le mélange d'essences apparaît comme une option intéressante face aux défis posés par le changement climatique aux forêts. En effet, les peuplements mélangés montrent généralement une plus grande productivité en biomasse et une meilleure résistance face à diverses perturbations, par rapport aux forêts monospécifiques. Cependant, malgré un intérêt croissant ces dernières années, les connaissances quant à la relation entre diversité et fonctionnement des peuplements
forestiers sont encore insuffisantes pour anticiper les dynamiques futures et les risques associés aux peuplements  mélangés. Ce travail vise ainsi à mieux comprendre l'effet propre des interactions interspécifiques sur le fonctionnement de ces peuplements.
Pour ce faire, je me suis appuyé sur des placettes comparatives de hêtraies, sapinières et hêtraies-sapinières - un mélange dominant à l'étage montagnard dans les Alpes. Tout d'abord, à l'aide de données de LiDAR terrestre, j'ai évalué l'effet du  mélange sur la structure aérienne, notamment l'indice foliaire et l'efficacité d'interception de la lumière. D'autre part, j'ai  développé et évalué un modèle de croissance forestière basé sur les processus et centré sur les individus afin de tester l'effet des interactions interspécifiques sur la productivité et la transpiration des peuplements. Les données recueillies et les simulations réalisées mettent en lumière les opportunités mais aussi les limites associés aux mélanges forestiers.

Membres du Jury

Benoit Courbaud (rapporteur)

Thomas Cordonnier (rapporteur)

Sylvie Durrieu (examinatrice)

Nathalie Korboulewsky (examinatrice)

Bruno Fady (directeur de thèse)

Xavier Morin (co-directeur de thèse)