En savoir plus

Léa nous fait pénétrer sur la station expérimentale de Font-Blanche située près de Marseille, où les équipes des centres INRAE d’Avignon et d’Aix-en Provence étudient le fonctionnement de l’écosystème forestier. Cette forêt typique de la région méditerranéenne française est composée de pin d’Alep avec un sous étage de chêne vert.

« La forêt nous rend un grand nombre de services. Elle régule le climat et le cycle de l’eau, nous fournit du bois pour nous chauffer et pour la construction, c’est un lieu récréatif et de support de la biodiversité… Elle est de plus en plus sollicitée par la société. Aujourd’hui, l’augmentation de la durée, l’intensité et la fréquence de la sécheresse menacent ces forêts et les services qu’elles fournissent. »

Pendant sa thèse à INRAE, Léa a scruté de près l’impact de la sécheresse sur la croissance du pin d’Alep et plus particulièrement, sur le développement de son houppier, c’est-à-dire l’ensemble de ses branches et des feuilles qu’il porte.

Avec ses collègues de l’UMR RECOVER (Mathieu Audouard dans la vidéo), elle effectue des mesures mensuelles en hauteur et dans des postures parfois complexes pour atteindre l’extrémité des branches à 10-15 mètres du sol.

L’analyse de ces données permet de mieux comprendre le fonctionnement des arbres, et alimente des recommandations pratiques pour adapter les forêts au changement climatique, comme diversifier les espèces ou réduire la densité des